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L'ancien domaine
La marque de François II

1710

À partir de 1710, François II entreprend une importante campagne d’achat des maisons environnantes (plus de 170 contrats de ventes sont recensés dans les archives de Parentignat), afin de dégager le château et commencer sa construction. Un jardin à la française est créé.

1710 à 1720

Il dépense en construction et en achats plus de 100 000 livres entre 1710 et 1720. Parentignat a la réputation d’être alors une des demeures les plus « richement meublée » de la province Auvergne ». François II meurt en 1749.

Anne-François III

Période d'abandon

Son fils, Anne- François III, ne vient en Auvergne que pour y régler ses affaires, et le château est laissé plus ou moins à l’abandon. Il meurt en 1772.

L'inventaire

On retrouve les traces d’un mobilier somptueux dans un inventaire daté de cette époque, dont subsistent encore quelques pièces. Le château est alors quelque peu délaissé.

Anne-François IV
La Révolution

Sous les ordres de La Fayette

Le château est épargné par la Révolution, sans doute grâce aux idées « libérales » de Anne-François IV et plus tard au dévouement du régisseur du domaine Monsieur Herbot. Anne-François IV va combattre sous les ordres de Lafayette puis de Dumouriez.

Mort de Anne-François IV


Une inscription subsiste sur le moulin qui remercie « le citoyen Lastic d’avoir érigé à ses frais un atelier de salpêtre libre et Républicain ». Il meurt à Parentignat en 1794.
Création du parc à l'anglaise

Hyacinthe de Montesquiou Fézensac

Ce n’est qu’en 1802 que sa belle fille, veuve de Anne-François V, née Louise Hyacinthe de Montesquiou Fézensac, belle soeur d’Anne de Montesquiou (« Maman Quiou ») et nourrice du Roi de Rome, engage des travaux de conservation sommaires et crée le parc à l’Anglaise.

Création du parc à l'anglaise

Auparavant, un dessin « à la française » de facture simple, en accord avec l’architecture du château, occupait toute la partie aujourd’hui engazonnée.

l'Empire

Au service de l'impératrice Joséphine

Sa fille Octavie, unique héritière de Parentignat, épouse en 1807 un lointain cousin, Pierre Annet-François Joseph de Lastic Vigouroux. Elle sert l’impératrice Joséphine et son époux est chambellan de l’Impératrice et Inspecteur Général des Haras.

L'incendie de 1822


En 1822, un incendie dû à la négligence d’un palefrenier des Haras Nationaux, locataires de l’aile nord du château à partir de 1816, détruit tout l’étage mansardé ainsi qu’une grande partie du mobilier d’origine qui avait été relégué au grenier pour être remplacé par des meubles de l’époque. Une restauration sommaire est entreprise et une nouvelle période de laisser-aller s’étend jusqu’en 1870.

Jean de Lastic

1888

Henriette de Valin, veuve d’Annet-François VII de Lastic entreprend de nombreux travaux de rénovation. Des projets datés de 1870, heureusement jamais exécutés, témoignent des ambitions de l’époque. Jean de Lastic, son fils, entreprend la restauration du monument à partir de 1888.

Restauration du domaine

Les dômes, aujourd’hui restaurés en tuiles, sont créés et les toitures recouvertes d’ardoises. La mansarde de l’aile Sud est entièrement reconstruite à l’identique. Jean de Lastic ne s’arrête pas à la restauration de l’extérieur et du parc qui avait souffert de plusieurs décennies d’abandon. Il crée des salons au rez-de-chaussée, la bibliothèque et aménage également les chambres d’apparat du premier étage.

Du XXe siècle à nos jours